En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Une fois n'est pas coutume... je vais m'investir personnellement: René CHAR est le plus grand de nos poètes contemporains (j'ajuste: un des plus grands... puisque évidemment je suis loin de les connaître tous).
Il n'empêche que lui...
Vous avez envie de le lire?
N'hésitez pas à vous immerger dans la somme que représente ses Oeuvres Complètes parues dans la prestigieuse Bibliothèque de la Pléiade, en 1983!
Jean-Marie Gustave LE CLEZIO, plus connu sous la signature J. M. G. LE CLEZIO, né le 13 Avril 1940 a NICE.
Ecrivain prolifique (Romans, nouvelles et récits...), il est aussi l'auteur de nombreux Essais ainsi que -- de manière peut-être plus confidentielle -- de livres pour la jeunesse.
Il est également le récipiendaire d'un nombre impressionnant de prix et distinctions.
Pour n'en citer que quelques-uns, et pas des moindres, signalons le Prix Renaudot 1963 (Pour le roman: Le procès verbal) au début de sa carrière ainsi que plus tard le Grand Prix de Littérature Paul-Morand 1980 de l'Académie Française.
A ce jour, le point culminant de son oeuvre récompensée réside dans -- excusez du peu -- Le Prix Nobel de Littérature 2008! Série en cours...
Sur l'étroit sentier du jamais encore foulé Surgit parfois l'inattendu et le déroutant.
Les forces de l'ordre et du désordre Qui trament l'imaginaire amoureux Installent un rapport inédit au monde.
S'il est un chemin sur lequel il est aisé de se perdre, C'est bien celui, quêteur, qui se cache Sous l'envoûtante flambée d'amour.
Victime de ses propres égarements, Il perçoit le retour d'une lumière dans le désert Qui devient rayonnement d'extrême douceur.
Petit miracle de sensibilité et de délicatesse Débordant d'une toute puissance sublime et dérisoire Qui ouvre grand l'horizon d'un probable Et transforme la vie en songe caressant Ne serait-ce que pour en brûler le désespoir.
Ce rêve est d'abord minéral, et absolument réaliste, Qui balaie d'ombres géantes l'ampleur des paysages.
Dans l'espace d'un autre temps aux rives de l'impénétrable, Se structure un chaos d'incohérences bordé d'austère, Offrant aux yeux étonnés l'étrangeté sourde D'une vision modulée, fraîche et remarquable esthétique, Aux apparences criantes de l'instantané.
Au cœur de ce rêve d'abord minéral, et absolument réaliste S'amplifie l'écho infini d'interrogations métaphysiques Qu'il faut d'emblée écarter d'un rire provocateur Pour ne pas avoir à hurler sa peur de l'abandon !
(Appréciez ce morceau d'anthologie qui a maintenant quarante ans d'âge et posez-vous cette simple question: a-t-il pris ne serait-ce qu'une seule ride?)
Jerry GARCIA est né le 1 Août 1942 (en Californie).
Il est décédé le 9 Août 1995 (au cours d'un ènième séjour dans une centre de désintoxication).
Il a été pendant trente ans (une paille...) le guitariste du mythique groupe Américain GRATEFUL DEAD.
Sa grande capacité d'improvisation et son étonnante maîtrise de l'instrument font de lui, aux yeux de beaucoup, l'un des plus grands guitaristes.
Au départ, il jouait du Folk et du Rock and Roll.
Par la suite s'est ajouté à sa palette le Bluegrass, le Jazz...
Il a travaillé, collaboré, participé avec de nombreux groupes ainsi qu'une infinité d'artistes de renom ou qui allaient le devenir: Joan BAEZ, Bob DYLAN, Bill GRAHAM, Janis JOPLIN, Neil YOUNG etc....
Autistes réactionnaires! Vous ne voyez pas ce que j’entends par artiste Révolutionnaire? Je m’en vais réduire votre calvaire Pour devenir artiste révolutionnaire il faut assurer et assumer Ce que l’art et la révolution ont en commun : Donner à chacun la nourriture dont il a besoin
Autistes réactionnaires! Voici venu le temps des artistes révolutionnaires qui vont vous embrouiller avec le ciel en vous apprenant qu’aucune promesse d’immortalité n’a été faite aux mortels Pour qu’aucune espérance n’aille au-delà de cette existence.
Autistes réactionnaires! Vous voulez vraiment que je vous réponde à la question : à quoi bon la vie ? Réponse : Pour relever le défi de la mort nous dit l’artiste révolutionnaire Qui crée et vit de ses créations pour que ses idéaux, ses valeurs et ses illusions ne s’effondrent pas avec lui. La vie est bien brève… songeons à la relève!
La lumière chaude d'un après-midi Teinte d'or les mornes collines alentour.
Son errance n'est qu'un long chemin Jusqu'à l'univers inconnu des attentes sans fin Où s'ouvrent les portes amères d'un monde nouveau En complet décalage avec l'humanité indigeste.
Là, malgré l'exagéré détachement affiché, L'ambiance est électrique à force d'être hors la vie Et, à lire l'inquiétude qui assombrit les visages, Il s'applique à proférer des paroles riches et rassurantes Pour contrer cette implacable résignation qui exacerbe Les perspectives aiguës de peurs et de dégoûts.
Toc-toc, c'est la campagne de François Hollande qui frappe à la porte des Français. Des volontaires fraîchement formés, "Obama style", arpentent les quartiers populaires. Il reste moins de trois semaines pour convaincre un maximum d'électeurs. Annie et David, militants PS, ont choisi un immeuble du quartier Victor-Hugo à Clichy-la-Garenne. Pas plus de cinq minutes par porte et il en reste quatre millions : c'est pas gagné.
Enregistrements : 29 mars 12 Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch Réalisation : Mia Ma
"La presse : vous êtes candidate à la présidence de la France?
La candidate : la onzième candidate.
La presse : vous avez trois minutes et 14 secondes pour décliner votre projet!
La candidate : c’est très généreux de votre part!
La presse : première question avez-vous une solution pour résoudre le problème du chômage?
La candidate : pour le chômage et dans l’état actuel, il n’y a pas l’ombre d’une solution objective… et on vous ment si on prétend le contraire. Si l’on réduit le chômage ici c’est qu’on l’a déplacé ailleurs… si on le fait disparaître là, il réapparaîtra là-bas.
La presse : vous voulez dire qu’il est objectivement insoluble ?
La candidate: objectivement OUI. Maintenant et subjectivement, on peut toujours espérer une mutation profonde des mentalités pour apprendre à voir les choses autrement… en cessant par exemple de sacraliser le travail. Et en se disant qu’il n’y aura plus jamais de travail pour tout le monde!
La presse : mais rien n’est concevable sans le travail.
La candidate : il y a l’activité. Pour chacun il s’agit de faire quelque chose. Deux sortes d’activités: une activité transcendante que les grecs appelaient “Poesis” et qui consiste à produire une œuvre extérieure à soi. Les réponses que j’ai sous les yeux par exemple! Et la Praxis, une activité immanente qui consiste à produire une œuvre intérieure à soi comme danser, chanter ou s’engager…comme je le fais! Bougez et éliminez toutes sortes de préjugés, vous finirez par vous y retrouver… entier… et pas demi-écrémé!
La presse : et notre pouvoir d’achat ?
La candidate : à l’heure de la crise, c’est le rachat qui pose le plus de problèmes. Pour les riches, comme pour les pauvres, le rachat est hors de prix! Autrement dit, nous sommes tous responsables et coupables… les uns pour avoir laissé les autres prospérer à leurs dépens et les autres pour avoir laissé les uns désespérer plus que de raison!
La presse : vous éludez encore une fois la question du pouvoir d’achat ?
La candidate : parce qu’elle est mal fichue. Dites moi en quoi c’est un pouvoir et je vous dirai ce que ça peut vous procurer. Le pouvoir d’achat est un présupposé consumériste qui assimile l’être et l’avoir et nos têtes de mules au cumul et à ceux qui accumulent. Quand l’offre est excessivement artificielle, la demande n’est plus du tout naturelle. Parlez-moi plutôt de désirs naturels et nécessaires. Tout le reste est déficitaire!
La presse : Comment allez-vous stimuler la croissance ?
La candidate : vous me rappelez les souris de Pavlov et la psychologie des alcôves. Tant que notre stimulus est exclusivement d’ordre financier, nous réagirons toujours mal et notre croissance dépendra du marché planétaire. Il va falloir revoir nos paramètres et considérer que seul l’homme peut être la mesure de toutes choses et non l’inverse.
La presse : vous voulez vous aussi moraliser le capitalisme ?
La candidate : non, je n’ai jamais rêvé d’un cercle carré ! Je veux dire que si ça ne tourne pas rond pour tout le monde, ça ne tournera rond pour personne. Le capitalisme est indépassable… parce qu’au cœur de l’homme l’avidité n’est pas effaçable!
La presse : c’est plutôt tragique, ce degré zéro de l’espérance ?
La candidate : détrompez-vous, ce degré zéro de l’espérance est juste ce qu’il nous faut pour exceller en matière politique…. ou programmatique. Seule la désespérance peut aujourd’hui rassembler toutes les sensibilités…
La presse : c’est la fameuse égalité des chances ?
La candidate : ne m’en parlez pas. La nature est élitiste. La culture est élitiste. La raison est élitiste. Le cœur est élitiste. Et le hasard ne fait pas bien les choses. Comme si certains étaient nés pour le bonheur et que d’autres en étaient exclus… le plus grand nombre oscille entre ces deux extrêmes parce que le peuple a toujours eu le cul entre deux chaises!
La presse : que faire ?
La candidate : changer de destin… c’est le point de départ de mon combat: penser, agir et sentir à contre-courant.
La presse : c’est à dire ?
La candidate : ne jamais se détourner de son intérêt pour l’universel… Car il ne nous suffit pas d’empêcher notre voisin de courber l’échine, si on ne se soucie pas des conditions de travail d’un chinois en Chine! Il en va de notre liberté…
La presse : qu’est-ce que la liberté ?
La candidate : tout ce qu’on arrache aux mains de la nécessité.
La presse : savez-vous pourquoi je ne voterai pas pour vous ?"
La presse : vous êtes candidate à la présidence de la France?
La candidate : la onzième candidate.
La presse : vous avez trois minutes et 14 secondes pour décliner votre projet!
La candidate : c’est très généreux de votre part!
La presse : première question avez-vous une solution pour résoudre le problème du chômage?
La candidate : pour le chômage et dans l’état actuel, il n’y a pas l’ombre d’une solution objective… et on vous ment si on prétend le contraire. Si l’on réduit le chômage ici c’est qu’on l’a déplacé ailleurs… si on le fait disparaître là, il réapparaîtra là-bas.
La presse : vous voulez dire qu’il est objectivement insoluble ?
La candidate: objectivement OUI. Maintenant et subjectivement, on peut toujours espérer une mutation profonde des mentalités pour apprendre à voir les choses autrement… en cessant par exemple de sacraliser le travail. Et en se disant qu’il n’y aura plus jamais de travail pour tout le monde!
La presse : mais rien n’est concevable sans le travail.
La candidate : il y a l’activité. Pour chacun il s’agit de faire quelque chose. Deux sortes d’activités: une activité transcendante que les grecs appelaient “Poesis” et qui consiste à produire une œuvre extérieure à soi. Les réponses que j’ai sous les yeux par exemple! Et la Praxis, une activité immanente qui consiste à produire une œuvre intérieure à soi comme danser, chanter ou s’engager…comme je le fais! Bougez et éliminez toutes sortes de préjugés, vous finirez par vous y retrouver… entier… et pas demi-écrémé!
La presse : et notre pouvoir d’achat ?
La candidate : à l’heure de la crise, c’est le rachat qui pose le plus de problèmes. Pour les riches, comme pour les pauvres, le rachat est hors de prix! Autrement dit, nous sommes tous responsables et coupables… les uns pour avoir laissé les autres prospérer à leurs dépens et les autres pour avoir laissé les uns désespérer plus que de raison!
La presse : vous éludez encore une fois la question du pouvoir d’achat ?
La candidate : parce qu’elle est mal fichue. Dites moi en quoi c’est un pouvoir et je vous dirai ce que ça peut vous procurer. Le pouvoir d’achat est un présupposé consumériste qui assimile l’être et l’avoir et nos têtes de mules au cumul et à ceux qui accumulent. Quand l’offre est excessivement artificielle, la demande n’est plus du tout naturelle. Parlez-moi plutôt de désirs naturels et nécessaires. Tout le reste est déficitaire!
La presse : Comment allez-vous stimuler la croissance ?
La candidate : vous me rappelez les souris de Pavlov et la psychologie des alcôves. Tant que notre stimulus est exclusivement d’ordre financier, nous réagirons toujours mal et notre croissance dépendra du marché planétaire. Il va falloir revoir nos paramètres et considérer que seul l’homme peut être la mesure de toutes choses et non l’inverse.
La presse : vous voulez vous aussi moraliser le capitalisme ?
La candidate : non, je n’ai jamais rêvé d’un cercle carré ! Je veux dire que si ça ne tourne pas rond pour tout le monde, ça ne tournera rond pour personne. Le capitalisme est indépassable… parce qu’au cœur de l’homme l’avidité n’est pas effaçable!
La presse : c’est plutôt tragique, ce degré zéro de l’espérance ?
La candidate : détrompez-vous, ce degré zéro de l’espérance est juste ce qu’il nous faut pour exceller en matière politique…. ou programmatique. Seule la désespérance peut aujourd’hui rassembler toutes les sensibilités…
La presse : c’est la fameuse égalité des chances ?
La candidate : ne m’en parlez pas. La nature est élitiste. La culture est élitiste. La raison est élitiste. Le cœur est élitiste. Et le hasard ne fait pas bien les choses. Comme si certains étaient nés pour le bonheur et que d’autres en étaient exclus… le plus grand nombre oscille entre ces deux extrêmes parce que le peuple a toujours eu le cul entre deux chaises!
La presse : que faire ?
La candidate : changer de destin… c’est le point de départ de mon combat: penser, agir et sentir à contre-courant.
La presse : c’est à dire ?
La candidate : ne jamais se détourner de son intérêt pour l’universel… Car il ne nous suffit pas d’empêcher notre voisin de courber l’échine, si on ne se soucie pas des conditions de travail d’un chinois en Chine! Il en va de notre liberté…
La presse : qu’est-ce que la liberté ?
La candidate : tout ce qu’on arrache aux mains de la nécessité.
La presse : savez-vous pourquoi je ne voterai pas pour vous ?"